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Questions fréquentes (FAQ)

Vous trouverez ici les questions fréquentes que nous pose nos clients. Si des questions n'apparaissent pas, n'hésitez pas à nous contacter pour enrichir la page.

Miel

Le miel bio se distingue par un mode de production et des conditions d’élevage des abeilles qui respectent le cahier des charges de l’agriculture biologique et dont les principales caractéristiques sont les suivantes :

  • Les abeilles doivent naître et être élevées dans des exploitations bio. Les règles applicables à la production bio doivent être respectées pendant au moins un an avant que le miel puisse être commercialisé en bio.
  • Les ruchers ne peuvent pas se situer à proximité de sources pouvant présenter des risques pour la santé des abeilles et pour les produits.
  • Les ruches doivent être construites avec des matériaux naturels ne pouvant pas nuire aux produits apicoles ou à l’environnement.
  • Les sources de pollen et de nectar doivent être disponibles autour du rucher (dans un rayon de 3 km) et être principalement issues de cultures produites selon les règles de l’agriculture biologique, d’une flore spontanée et/ou de cultures traitées grâce à des méthodes respectueuses de l’environnement. Elles doivent être éloignées des activités industrielles à risque et des autoroutes.
  • La destruction des abeilles dans les rayons, l’utilisation de rayons qui contiennent des couvains et l’utilisation de répulsifs chimiques de synthèse sont proscrits lors de la récolte des produits.
  • Pour assurer l’hivernage, des réserves de miel et de pollen sont laissées à disposition dans les ruches après la saison de production. Le nourrissage est cependant envisageable sous certaines conditions. Il doit être constitué de miel, de sucre ou de sirop de sucre bio.
  • L’utilisation de médicaments vétérinaires est très réglementée : l’organisme certificateur ou l’autorité de contrôle doit en être informé avant que les produits puissent être commercialisés en bio.

La cristallisation du miel est un processus entièrement naturel, influencé par la composition en sucres du miel et la température du lieu de stockage. Les températures plus basses favorisent une cristallisation plus rapide, surtout lorsque le miel est riche en glucose. À l'inverse, les miels riches en fructose, tels que ceux d'acacia, de miellat et de châtaignier, ont une cristallisation plus lente. Cette disparité est évidente dans des variétés telles que le miel de colza, de bruyère et de trèfle, qui sont particulièrement riches en glucose.

Il est important de noter que la cristallisation est un indicateur direct de la non-pasteurisation du miel. En d'autres termes, la présence de cristaux dans le miel démontre simplement qu'il n'a pas été soumis au processus de pasteurisation.

En règle générale, la température à l'intérieur de la ruche avoisine les 35°C. Ainsi, si vous souhaitez liquéfier votre miel cristallisé, vous pouvez le chauffer au bain-marie ou au four, en veillant à ne pas dépasser les 40/45°C.

Oui, mais ...

Ce qui fait la richesse du miel, ce qui fait la différence entre un miel banal et un vrai miel, c’est la présence dans le pot de miel d’éléments très fragiles qui confère sa valeur au miel : les enzymes, les minéraux, les nutriments, les arômes. Ces éléments sont précieux et doivent absolument être préservées. C’est pour cela que le miel ne doit jamais être chauffé.

En agriculture biologique, le respect des principes écologiques implique souvent une diversité vaste et naturelle des sources de nourriture pour les abeilles. Bien que l'on ne puisse pas contrôler spécifiquement ce que les abeilles butinent, l'idée est de favoriser des environnements naturels, avec des prairies et des zones sauvages, pour permettre aux abeilles de choisir par elles-mêmes des sources de nectar diversifiées. Cela contribue à maintenir la biodiversité et à produire un miel aux saveurs variées, reflétant le terroir naturel de la région.

Au niveau du goût, il est crucial de prêter attention à la persistance des arômes en bouche. D'un point de vue visuel, les marbrures qui se forment à la surface des pots de miel indiquent un miel exceptionnel. Ces marbrures résultent en réalité de microbulles d'air formées lors de la cristallisation naturelle d'un miel sec en pot. Cette apparition est due à la différence de dilatation entre le miel et le verre.

En résumé, les marbrures signalent que :
  1. Le miel est sec, assurant une conservation optimale.
  2. Le miel a cristallisé naturellement dans le pot.
  3. Le miel a été mis en pot dès la récolte.
  4. Le miel n'a pas été chauffé, préservant ainsi les arômes, enzymes, minéraux et nutriments naturellement présents dans le miel.

Gelée royale

Il est conseillé de prendre une cuillère (environ 1 g, fournie avec le pot de gelée) tous les jours, le matin à jeun.
Si on commence le pot de gelée royale, il faut le continuer jusqu'à la fin.
La gelée est à laisser fondre sous la langue pour en retirer au maximum les bienfaits.

Pour les personnes trop sensibles au goût acide et âcre de la gelée royale, elles peuvent la consommer avec un peu de miel ou de confiture.

A tout moment de l’année, vous pouvez prendre de la gelée royale, si la fatigue se fait ressentir, mais également, avant ou pendant des périodes intenses comme des examens, des épreuves sportives.
Vous pouvez également en prendre en prévention aux intersaisons :
- à l’automne (septembre-octobre) pour ainsi passer l’hiver sereinement.
- à la fin de l’hiver (février-mars) pour aborder le printemps en pleine forme après la saison hivernale difficile pour l’organisme.

  • Riche en vitamines du groupe B, en minéraux, et en acides gras
  • Aide à réduire la fatigue physique et morale
  • Participe au fonctionnement normal du système nerveux
  • Facilite le transfert du fer dans l’organisme
  • Contribue au métabolisme énergétique
  • Aide à maintenir le mécanisme de défense immunitaire
  • Participe à l’équilibre hormonale chez la femme ménopausée

Par sa composition très complète, la Gelée Royale apporte tous les éléments nutritifs nécessaires à la vie des abeilles :
- de l'eau d'abord en grande quantité (entre 60 et 70 %),
- des sucres ensuite (9-23 %)
- des protides (10-18 %) dont une grande partie d'acides aminés,
- des lipides (4-8 %).
La gelée royale contient de l'acide folique (vitamine B9) et du zinc, des vitamines (B1, B2, B3, B5, B6 et B8), des sels minéraux (cuivre et phosphore).
La gelée royale est le seul aliment qui contient un acide gras unique le 10HDA (10-hydroxy-2-décénoïque).
Attention, la consommation journalière n'excède pas 2 grammes car le corps va rejeter l'excédent non utilisé.

Pour une meilleure conservation, placez la gelée royale dans votre réfrigérateur, à une température  comprise entre +2°C et +5°C à l’abri de la lumière et de la chaleur afin de ne pas altérer les protéines.
Le Groupement des Producteurs de Gelée Royale (GPGR) a fixé une Date de Durabilité Minimale de 18 mois après la récolte, aucune dégradation des constituants n’étant apparue jusque là à cette température de froid positif.
La production a été faite sur place à la ferme à Saint Aubin des Châteaux près de Châteaubriant (44)

Élevage

Une reine mal introduite dans une colonie ne fournira pas tout son potentiel à la ruche.

Création d’une nouvelle colonie (meilleur taux d’acceptation)


Lorsque vous recevez votre reine, vous prélevez dans une ruche deux cadres de nourriture et deux à trois cadres de couvain naissant avec de jeunes abeilles que vous mettez dans une ruchette placée à quelques mètres de la ruche d’origine. Vous secouez en plus dans cette ruchette deux à trois cadres de jeunes abeilles (cadres avec de très jeunes larves). Les vieilles abeilles (les plus agressives vis-à-vis de la nouvelle reine) retournent à leur ruche. Il restera alors dans votre nouvelle colonie ainsi constituée que des jeunes abeilles qui accepteront plus facilement la reine.

Les deux cadres de nourriture sont en rive et les deux cadres de couvain au milieu. Placez alors la cagette fermée entre les deux cadres de couvain. Au bout de trois à cinq jours enlevez toutes les cellules royales et, suivant l’agressivité de vos abeilles, enlevez la languette plastique qui obture le candi et les abeilles se chargeront de libérer la reine en consommant le candi. Cette méthode peut être utilisée jusqu’à fin juillet et nécessite un nourrissement au sirop pour stimuler les abeilles.

Remplacement d’une vieille reine


Cette méthode fonctionne très bien au début du printemps et à la fin de l’été. Dans tous les cas, l’introduction dans une ruche très agressive est risquée. Éliminez la vieille reine et introduisez la cage fermée au milieu du couvain. Au bout de 5 à 7 jours, enlevez toutes les cellules royales et arrachez la languette plastique qui protège le candi. N’intervenez plus avant 5 à 6 jours.

Pour l’introduction des reines vierges, la meilleure solution consiste à préparer une petite ruchette de fécondation (type Mini-plus, Apidea, ...) avec 200 g de candi et 3 cadrons de cire gaufrée.
Une fois prête, versez une à deux louches d’abeilles (suivant le volume de la ruchette) que vous aspergez modérément avec un vaporisateur d’eau (surtout pas sucrée). Il est également possible d'endormir les abeilles au CO2 Immédiatement, au milieu des abeilles engourdies par l’eau, vous déposez la jeune reine. Fermez la ruchette et mettez-la à la cave pendant 3 jours.
Au bout de ces 3 jours, disposez la ruchette sur son emplacement (de préférence le soir pour éviter les désertions).
Quand la reine est fécondée laissez la pondre au moins 10 jours et introduisez-la dans une nouvelle colonie.